Archives de 1, juin 19, 2012

VOLCANS DU MONDE   Leave a comment

Stromboli (Italie)

Le Stromboli, situé dans les îles Eoliennes, au Nord de la Sicile, est un des rares volcans européens à être en éruption quasi permanente. Il est connu depuis l’Anitiquité comme le « Phare de la Méditerranée » en raison des lueurs rouges visibles à chaque explosion.

L’activité explosive normale est due à l’accumulation de gaz sous la croûte refroidie du magma présent dans les conduits. Quand la pression du gaz dépasse la résistance de cette croûte, celle-ci casse et les gaz se libèrent en projetant des lambeaux de magma et des fragments du conduit. Ce type d’activité, dite strombolienne, se produit en moyenne 15 fois par heure.

Le nombre et la forme des bouches éruptives, situées approximativement à 725 m au dessus du niveau de la mer, varient fréquemment. En 2003, elles étaient regroupées dans trois cratères : cratère Nord-Est, cratère Central et cratère Sud-Ouest.

La plus grande partie des produits de l’activité volcanique retombent sur le côté Nord-Ouest de l’île, dans une zone marquée par une profonde dépression, appelée Sciara del Fuoco. Cette dépression est souvent sujette aux éboulements à cause de son inclinaison et des matériaux différents qui la composent (lave, cendres, roches)

Depuis que la Sciara del Fuoco s’est formée (il y a plus ou moins 5 000 ans), le volcan n’a provoqué aucun événement catastrophique et peut être considéré comme étant assez stable.

Cependant, il n’est pas rare d’observer au Stromboli des explosions violentes et des coulées de lave. Cette activité plus intense peutparfois provoquerdes éboulements le long de la Sciara del Fuoco, comme ce fut le cas en décembre 2002/janvier 2003.

Etna (Italie)

L’Etna, dominant Catane et Taormine, est le plus grand volcan européen en activité. C’est aussi un des volcans les mieux connus au monde puisque l’on retrouve des documents le concernant adtés de 1 500 ans avant J.C..

Les coulées de lave de nature basaltique couvrent la majorité de l’édifice.

La « figure » morphologique prédominante de l’Etna est la Valle del Bove, une caldeira de 5×10 km en forme de fer à cheval et située sur le flanc Est de l’édifice.

Deux types d’éruptions existent sur ce volcan

des éruptions explosives, avec parfois de petits écoulements de lave, qui prennent place dans un ou plusieurs des cratères sommitaux (Cratère Central, Cratère Nord-Est et Cratère Sud-Est);
des éruptions fissurales qui prennent naissance sur les flancs du volcan. Elles sont moins fréquentes que les précédentes et forment des cônes adventifs Piton de la Fournaise

Le Piton de la Fournaise

coulée de mars 2001 Piton Kapor Eruption de 1998 Piton Kapor
Photos JM Bardintzeff et E. Reiter

Le Piton de la Fournaise est le volcan actif de l’île de la Réunion. C’est un des volcans les plus actifs au monde avec au minimum une éruption par an depuis 1998.

Ses éruptions sont de type strombolien. Des projections forment de petits cônes à chaque éruption. On trouve ainsi plusieurs centaines de ces cônes adventifs sur les pentes de l’édifice principal.

Trois caldeiras en forme de fer à cheval ouvert sur la mer se sont successivement formés par effondrement du volcan. Celle des Remparts est la plus externe. On trouve ensuite la plaine des Sables puis la caldeira de l’enclos (ou Enclos Fouquet). Au centre se trouve le cratère Dolomieu.

L’enclos Fouquet canalise la plupart des coulées mais il arrive exceptionnellement que ces dernières en sortent, comme ce fut le cas en 1977.

Le Piton de la Fournaise dispose d’un des observatoires volcanologiques les plus performants au monde
Kilauea (Hawaii, USA)

La date de formation du Kilauea n’est pas connu précisémment. Cependant, depuis sa naissance, il n’a connu que peu de période de repos. La plupart des éruptions a produit des coulées de lave mais certains épisodes explosifs ont aussi été observés.

Trois grandes zones éruptives ont été observées durant l’histoire du Kilauea:

le sommet. Il est relativement élevé car les éruptions y sont fréquentes,
deux rift zones Est et Sud Ouest
Le cône du Pu’u ‘O’o en septembre 1983 La plupart des éruptions récentes a lieu le long des zones de rift. Elles produisent des fontaines et des coulées de lave qui construisent progressivement des cônes adventifs.

Le Kilauea est en éruption continue depuis 1983 par l’intermédiaire du Pu’u ‘O’o, un de ses cônes adventifs. La lave arrive périodiquement à la mer et agrandit ainsi l’île.

Karthala (Comores)

Le Karthala est un jeune volcan bouclier. Son relief du Karthala est marqué par des pentes assez fortes. Sa topographie est hérissée de nombreux cônes égueulé de 20 à 50 mètres de haut et dont la concavité est tournée vers la mer ; ces cônes sont issus d’éruptions stromboliennes le long d’un axe subméridien.

La morphologie est également marquée de nombreuses fissures dont certaines sont radiales autour du massif et d’autres, la plupart sont d’orientation Nord/Sud à partir du sommet. A cela s’ajoutent les grandes coulées de laves historiques et actuelles qui dévalent une grande partie du massif. Ces longues saignées noirâtres à l’intérieur d’une forêt tropicale luxuriante sont parfois creusées de tunnels de lave.

Le raccord de ce volcan avec la mer se fait par une plaine littorale surmontée à l’ouest de deux grands cônes d’hyaloclastites ( cône d’Iconi et de Mwandzaza ).

Le sommet du Karthala est creusé d’une caldeira complexe de 4 km de diamètres du Nord au Sud et de 3 km d’Est en Ouest. C’est l’un des plus grands cratères du monde. Ilse caractérise par l’existence de plusieurs structures d’effondrements subcirculaires emboîtées les unes dans les autres et formant ainsi des dépressions cratériformes. Trois d’entre elles constituent le « Shungu Shahale » ( cratère ancien) long de 1 300 mètres du Nord au Sud et large de 800 mètres. Sa profondeur varie entre 170 et 300 mètres, ses parois sont sub-verticales et entaillent une succession de couches subhorizontales de basaltes et de scories; son fond est généralement plat mais il est couvert de blocs d’éboulis et de laves qui enserrent un petit cône de cendres. A 500 mètres au Nord, une autre dépression constitue le « Shungu Sha Nyumeni », Petit cratère de forme circulaire de 250 à 350 mètres de diamètre. La formation de ce jeune cratère est de l’avis de plusieurs chercheurs en particulier A. Lacroix, liée à l’éruption explosive de 1918.

La caldeira est souvent le siège d’éruptions explosives.

Ce volcan fût exploré pour la première fois par le Dr Kresten en 1883 mais les connaissances sur l’histoire, la structure, la géologie, la géophysique et le contexte géodynamique de l’île sont très fragmentaires. Il a pourtant deux intérêts certains: d’une part il recèle un potentiel géothermique considérable et exploitable pour l’énergie électrique et d’autre part il présente après le volcan de Hawaii, de la Réunion et d’autres îles volcaniques un exemple de volcan intraplaque océanique susceptible d’apporter des nouvelles connaissances sur ce type de volcanisme.

Dans les temps historiques, il apparaît qu’une éruption avait lieu environ tous les 10 ans. Cependant entre 2005 et 2007, ce rythme semble s’accèlérer avec 4 éruptions durant cette période

Publié 1, juin 19, 2012 par NOUNOURS dans Uncategorized

LA GUERRE DE SECESSION   Leave a comment

La guerre de Sécession ou guerre civile américaine (généralement appelée « the Civil War » aux États-Unis et parfois de façon polémique « the War of Northern Aggression » par les sympathisants d’idéologie sudiste) est une guerre civile survenue entre 1861 et 1865 impliquant les États-Unis (« l’Union »), dirigés par Abraham Lincoln, et les États confédérés d’Amérique (« la Confédération »), dirigés par Jefferson Davis et rassemblant onze États du Sud qui avaient fait sécession des États-Unis. L’Union comprend tous les États abolitionnistes et cinq États « frontaliers » esclavagistes, et est dirigée par Abraham Lincoln et le Parti républicain. Lincoln est opposé à l’expansion de l’esclavage (bien que n’étant pas opposé à l’esclavage en lui-même) dans les territoires détenus par les États-Unis, et sa victoire à l’élection présidentielle de 1860 entraîne une première sécession de sept États du Sud, avant même que Lincoln ne prenne ses fonctions. Les hostilités commencent le 12 avril 1861, lorsque les forces confédérées attaquent une installation militaire de l’Union à Fort Sumter, dans la baie de Charleston en Caroline du Sud, parce que les soldats nordistes ont refusé de l’évacuer. Lincoln répond en mobilisant une armée de volontaires dans chaque État, ce qui conduit à la sécession de quatre États esclavagistes sudistes supplémentaires. Durant la première année de la guerre, l’Union s’assure du contrôle de la frontière des États sécessionnistes et établit un blocus naval alors que les deux camps renforcent leur armée et leurs ressources. En 1862, des batailles telles que Shiloh et Antietam causent des pertes comme jamais dans l’histoire militaire américaine. Dans l’Est, le chef militaire de la Confédération, Robert E. Lee, remporte une série de victoires sur les armées de l’Union mais il perd la bataille de Gettysburg au début de juillet 1863, ce qui est un tournant de la guerre. La prise de Vicksburg et celle de Port Hudson par Ulysses Grant achèvent le contrôle du fleuve Mississippi par les troupes de l’Union. Grant mène de sanglantes batailles d’usure contre Lee en 1864, l’obligeant à défendre Richmond en Virginie, la capitale des Confédérés. Le général de l’Union William Sherman prend Atlanta en Géorgie, et commence sa marche vers la mer, dévastant une large bande de la Géorgie. La résistance des Confédérés s’effondre après la reddition du général Lee au général Grant à Appomattox le 9 avril 1865. Outre un nombre indéterminé de victimes civiles, cette guerre provoque la mort de 620 000 soldats, dont 360 000 nordistes et 260 000 sudistes. La très grande majorité des soldats étaient natifs des États-Unis. Concernant la participation non américaine, on a avancé le nombre de 600 000 étrangers, principalement européens ; parmi eux on a recensé environ 26 000 Français dont environ 40 % combattirent avec le Nord, et 60 % environ avec le Sud. Les données étant très imprécises, on ne sait si ces chiffres comprennent ou non les 3 000 citoyens français de la Légion française (French Brigade) de La Nouvelle-Orléans, sous le commandement des officiers comme Philippe de Marigny de Mandeville, Albin Rochereau, Félix Ferrier, Brogniet, Charles Janvier1. Considérée par les historiens comme la charnière technique entre les guerres napoléoniennes et les guerres plus modernes qui suivirent, elle est la guerre la plus meurtrière qu’a connue les États-Unis à ce jour (plus que tous les autres conflits réunis). Elle met fin à l’esclavage aux États-Unis, restaure l’Union et renforce le rôle du gouvernement fédéral. Les conséquences économiques, politiques et sociales de cette guerre continuent d’influer sur la pensée américaine contemporaine. La guerre de Sécession puise ses racines profondément dans l’histoire des États-Unis. Elle naît d’une opposition entre le Nord et le Sud qui remonte à l’époque de la naissance du pays. Après la guerre d’indépendance, les États-Unis constituent un État faible en raison des articles de la Confédération, une ébauche de constitution qui malgré son avant-gardisme, se retrouve très vite insuffisante. Elle ne peut notamment pas imposer des taxes ou contrôler le commerce entre les États de l’Union. Elle est une « alliance » entre les 13 États fondateurs, écrite rapidement pour parer au plus pressé, en l’occurrence s’unir contre la métropole britannique. Mais en 1787, la question de l’inefficacité du gouvernement fédéral se pose de nouveau lors d’une querelle de frontière entre la Virginie et le Maryland.

Une convention est alors appelée pour amender la Constitution. Cette convention fera bien plus que la simple tâche qui lui a été assignée, puisqu’elle écrira une nouvelle constitution, qui deviendra la Constitution des États-Unis d’Amérique. Il reste qu’il faut que cette constitution soit ratifiée, et cela par 9 des 13 États alors membres. Une clause avait été prévue pour abolir l’esclavage né à Rhodes Island (près de New York) et garantir à tout citoyen américain les mêmes droits, mais devant la réticence de plus en plus forte des États du Sud, économiquement fortement intéressés par la question, elle fut abandonnée. Devant le besoin de faire ratifier la nouvelle constitution, qui bouleversait les relations entre les États et le gouvernement fédéral, renversant les rapports de force, et passant d’une union d’États à un État d’union, la convention abandonne certains de ses amendements réformistes en vue de favoriser la signature d’une Constitution impopulaire dans certains États, particulièrement dans les États du Sud par tradition plus indépendantistes et plus enclins à refuser la tutelle d’un gouvernement fédéral. Et c’est ainsi que pour conserver l’Union, l’abolition de l’esclavage est abandonnée, créant un vide qui rattrapera très vite les États-Unis.
L’esclavage avait été aboli dans les États du Nord qui organisaient cependant son commerce. Ces états disposaient d’une main-d’œuvre mobile, disponible et à bon marché. Le Nord était protectionniste, tourné vers un marché intérieur et animé par l’égalitarisme.

Le Sud était quant à lui libre-échangiste, orienté vers l’Europe pour ses exportations de matières premières (coton, textile), mû par un esprit de tradition européennes et de mentalités différentes. La plupart des propriétaires des plantations prenaient relativement soin de leurs esclaves, en tant que main-d’œuvre indispensable, qu’il fallait acheter (marché de Rhodes Island) ; d’autres les maltraitaient. La grande majorité des Sudistes (pour la plupart vivant en milieu rural) défendaient dans leur esprit simplement leur terre, leur État contre l’invasion nordiste.

La confrontation menaçait. Alexis de Tocqueville exprime d’ailleurs ses craintes à ce sujet dans De la démocratie en Amérique (1835). L’opposition des deux philosophies économiques se concrétisa dès 1832. Cette année-là, le Congrès fédéral (dominé par le Nord après l’avoir été dès sa création par le Sud) ordonne un nouveau droit de douane, qui menaçait, selon la Caroline du Sud, tous les équilibres fondamentaux de son économie.
En novembre 1860, le candidat républicain Abraham Lincoln est élu avec seulement 39,8 % des voix. Les États du Sud, qui avaient annoncé leur sécession si Lincoln était élu, le vécurent comme une véritable déclaration de guerre et entamèrent aussitôt un processus de sécession de l’Union pour former les États confédérés d’Amérique. Un complot pour assassiner le nouveau président avant son investiture, précédé de nombreuses lettres de menace, est déjoué le 23 février 1861 à Baltimore. Les États confédérés d’Amérique regroupent la Caroline du Sud, le Mississippi, la Floride, l’Alabama, la Géorgie, la Louisiane, le Texas, la Virginie, l’Arkansas, le Tennessee et la Caroline du Nord. Le Nord demandait des droits de douane pour protéger son industrie naissante. L’existence de l’esclavage dans le Sud n’en faisait pas un bon débouché pour la vente des machines du Nord. Le choix des nouveaux États et territoires de l’Ouest devenait déterminant. Le Sud espérait trouver dans l’Ouest un soutien pour le maintien de l’esclavage. Le Nord voulait au moins stopper toute propagation de l’esclavage dans d’autres États. La guerre de Sécession était prête alors à éclater L’armée des États confédérés l’emporta au début des hostilités et certains de ses commandants, en particulier le général Robert E. Lee, furent de brillants stratèges. Les généraux nordistes, forts d’une écrasante supériorité numérique et matérielle, n’ont pas eu de grands scrupules à lancer de sanglantes offensives (comme, plus tard, les généraux de la Première Guerre mondiale). À l’opposé, le commandement sudiste, excellemment formé et conscient de son infériorité numérique, a davantage ménagé le sang de ses hommes par des tactiques plus élaborées.

Le général Ulysses S. Grant

Le général Robert E. Lee
Pendant l’été 1863, Lee joua son va-tout en envoyant ses troupes dans le Nord jusqu’en Pennsylvanie. Il se heurta à l’armée de l’Union à Gettysburg. La plus grande bataille qui ait jamais été livrée sur le sol américain a alors lieu. Au bout de trois jours de combats désespérés, les Confédérés durent s’avouer vaincus. Au même moment, sur le Mississippi, le général nordiste Ulysses S. Grant prenait la ville de Vicksburg. L’Union contrôlait désormais toute la vallée du Mississippi, coupant en deux la Confédération. Mais la guerre n’était pas finie
Le conflit s’acheva deux ans plus tard, après une longue campagne où s’affrontèrent les armées commandées par Lee et Grant, grâce à l’apparition progressive d’habiles généraux nordistes comme Ulysses S. Grant et William T. Sherman. L’Union (le Nord) réussit à envahir les États du Sud. Les Confédérés capitulèrent le 9 avril 1865. La bataille d’Appomattox met fin à la guerre de Sécession.

Le général Ulysses S. Grant, qui s’est emparé six jours plus tôt de Richmond, la capitale des Confédérés du Sud, reçoit la reddition du général Robert E. Lee, qui commande l’armée sudiste. Celui-ci capitule avec les 26 000 hommes qui lui restent.

Le général Joseph Johnston se rend à son tour le 26 avril 1865 au général William T. Sherman. L’ultime reddition a lieu le 23 juin 1865. Elle est le fait du général de brigade Stand Watie qui a la particularité d’être un chef cherokee et le seul général amérindien de la guerre de Sécession
Jefferson Davis, le président de la Confédération sudiste, tente de s’enfuir vers le Mexique mais il est rattrapé par une colonne de cavalerie et sera emprisonné sans jugement pendant deux ans À l’ouest du Mississippi, le Nord et le Sud se livrèrent une guerre radicalement diffé rente de ce qu’elle fut à l’est. Elle se déroula sur une très vaste étendue, impliqua des blancs, des noirs et des Indiens, souvent pour des enjeux qui remontaient à de vieilles rivalités et à des rancunes tenaces qui se dénouèrent sur le terrain avec la plus brutale sauvagerie – sorte de guerre dans la guerre qui survécut quelque temps à la cessation officielle des hostilités.

Au moment de la sécession, le Texas, l’Arkansas et la Louisiane quittèrent l’Union pour la Confédération, tandis que les sympathisants sudistes du Missouri s’efforçaient – en vain – d’entraîner leur État dans la scission. Tout l’Ouest s’était passionné pour les luttes qui avaient fait « saigner le Kansas » dans les années 1850, de sorte que les lignes de démarcation étaient déjà tracées quand éclata la guerre de Sécession.

En août 1861, les Confédérés envahirent le Missouri, par leur victoire de Wilson’s Creek, qui leur permit de s’emparer de la plus grande partie du territoire. Ils furent toutefois incapables de conserver leur avantage; au printemps suivant, à Pea Ridge, les nordistes les forcèrent même à abandonner le Nord de l’Arkansas. Pendant les deux années suivantes, le Missouri et l’Arkansas demeurèrent aux mains des forces de l’Union, mais durent subir les raids sanglants de bandes d’irréguliers se réclamant de la Confédération, dirigés par des chefs tels que William Quantrill et William « Bloody Bill » Anderson. Les exactions de ces guérillas sudistes atteignirent un degré tel qu’elles devinrent extrêmement gênantes pour les autorités confédérées. En août 1863, par exemple, William Quantrill mit à sac la ville de Lawrence, au Kansas, et massacra 150 civils. Ce dangereux psychopathe pillait et tuait sans hésiter, au nom de la Confédération, qui ne lui avait par ailleurs jamais confié le moindre commandement.
Dans les derniers temps de la guerre, les combats se firent plus âpres dans les Plaines et la Prairie. Courtisés par l’un et l’autre camp, les Cherokees et autres tribus indiennes combattirent souvent sous les deux uniformes. Le Cherokee Stand Watie, par exemple, devint général de brigade dans les rangs confédérés; à la tête de ses troupes, il fut le dernier des rebelles à se rendre, fin juin 1865, soit plusieurs semaines après la capitulation de Lee. La signature de la paix laissa dans l’Ouest des haines inassouvies et un fond de violence, qu’alimentèrent des hommes comme Frank et Jesse James, qui refusèrent de déposer les armes et continuèrent sur la voie du vol et du meurtre, organisant des équipées sanglantes à des fins personnelles contre les banques et les trains

Publié 1, juin 19, 2012 par NOUNOURS dans Uncategorized

TOMI UNGERER   Leave a comment

PEINTRE ET ARTISTE ALSACIEN 1931

Jean-Thomas Ungerer, dit Tomi, naît à Strasbourg le 28 novembre, de Théodore, ingénieur, fabricant d’horloges astronomiques, artiste et historien, et d’Alice, née Essler.

1935

Théodore Ungerer meurt. La famille déménage au Logelbach, à Colmar. Dans les années qui suivent, Tomi Ungerer commence à dessiner.

1939-45

Pendant l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne, il subit l’endoctrinement nazi dans son école de Colmar puis est confronté à l’interdiction de parler alsacien à l’école lorsque la langue française est rétablie. Il relate la période de la guerre dans A la guerre comme à la guerre paru en 1991.

1946-48

Tomi est éclaireur et relate dans ses Carnets les nombreux voyages qu’il fait à vélo à travers la France.

1950-51

Il décide, après son échec à la deuxième partie du baccalauréat (dans un carnet scolaire, son proviseur le juge « d’une originalité voulue perverse et subversive « ) de partir en stop pour le Cap-Nord; en Laponie, il traverse les lignes russes. Ses dessins de l’époque sont influencés par le courant existentialiste.

1952-53

Il s’engage dans le corps des Méharistes en Algérie, mais après être tombé gravement malade, est réformé définitivement. En Octobre 1953, il entre à l’Ecole Municipale des Arts Décoratifs de Strasbourg. Il commence à cette époque à s’intéresser aux Etats-Unis en faisant la connaissance d’étudiants Fullbright et en fréquentant le Centre Culturel Américain à Strasbourg. Il se passionne pour la littérature américaine, la musique de jazz et les cartoonists du New Yorker.

1954-55

Il travaille pendant un an comme étalagiste ou dessinateur publicitaire pour des entreprises locales.

1956

Après avoir bourlingué dans divers pays d’Europe, il débarque à New York avec selon ses propos  » 60 dollars en poche et une cantine de dessins et de manuscrits « . Il épouse Nancy White. Il réalise sa première campagne publicitaire pour les machines Burroughs.

1957

Il s’installe définitivement à New York. Son premier livre pour enfants,The Mellops go flying, paraît chez « Harper and Row » et obtient le célèbre prix du « Spring Book Festival ». Tomi est cartoonist pour les revues Esquire, Life, Holiday, Harper’s Bazaar, The New York Times.

1959

La médaille d’or de la Society of Illustrators lui est décernée. Il épouse Miriam Strandquest.
De leur union naîtra Phoebe.

1960

Der schönste Tag qui marque le début de sa collaboration avec Diogenes Verlag, paraît en même temps qu’ Inside Marriage à New York.

1961

Die Drei Räuber est son premier livre pour enfants à être publié en Europe.

1962

Une retrospective de ses oeuvres est organisée à Berlin sous l’égide de Willy Brandt.

1963

Il expose ses peintures satiriques à la galerie D’Arcy à New York.

1966

The Party, dans lequel il critique la société new-yorkaise, paraît en 1966.

1967

Il s’engage contre la ségrégation raciale et la guerre du Vietnam dans une virulente série d’affiches. A Montreal, il fonde avec deux amis, François Dallegret et Gordon Sheppard, une compagnie de films de cinéma et de télévision, Wild Oats.

1969

Dans Fornicon, il s’attaque à mécanisation de la sexualité.

1970-71

Il rencontre Yvonne Wright à New York en 1970. Ils décident en 1971 de s’installer dans une ferme d’une presqu’île de la Nouvelle-Ecosse au Canada.

1972

Tomi réalise des dessins pour la campagne électorale du SPD, le parti de Willy Brandt.

1973

Parution de No Kiss for Mother, un livre pour enfants autobiographique, chez Harper and Row.

1974

Dernière parution avant vingt ans de silence dans le domaine de la littérature pour jeunesse d’Allumette (Diogenes Verlag).

1975

Tomi Ungerer fait une importante donation de son oeuvre et de sa collection de jouets aux Musées de Strasbourg qui lui consacrent une exposition rétrospective. Il illustre un recueil de chansons populaires allemandes, Das Grosse Liederbuch, son plus grand succès en librairie (Diogenes Verlag).

1976

Tomi et Yvonne Ungerer s’installent en Irlande où naîtront Aria, Lukas et Pascal. Parution de Totempole (Diogenes Verlag) qui regroupe les dessins érotiques réalisés entre 1968 et 1975.

1979

Parution d’Abracadabra (Argos Press) qui regroupe les campagnes publicitaires réalisées en collaboration avec Robert Pütz en Allemagne, de Babylon, un livre de dessins satiriques, et de Politrics, un livre de dessins politiques (Diogenes Verlag).

1981

L’exposition organisée au Musée des Arts Décoratifs de Paris par François Mathey couronne 25 ans de carrière de Tomi Ungerer. Le Salon International de la Caricature de Montréal le désigne « cartoonist » mondial de l’année.

1983

Le prix Burckhart de la Fondation Goethe à Bâle lui est décerné. Heute hier, morgen fort et Slow Agony (Diogenes Verlag) regroupent des dessins exécutés à l’époque du Canada.
Rigor Mortis est centré sur le thème de la mort.

1984

Les insignes de « Commandeur » dans l’Ordre des Arts et des Lettres lui sont remis.
Dans Tomi Ungerer’s Schwarzbuch (Stern), il s’engage contre le nucléaire.

1986

Après de fréquents séjours à Hambourg, il relate et dessine un reportage sur le milieu des prostituées dans Schutzengel der Hölle (Diogenes Verlag).

1987

Il est chargé de mission par Jack Lang pour les échanges culturels franco-allemands et fait partie de la Commission Interministérielle franco-allemande présidée par André Bord.

1988

Il dessine les plans d’un monument érigé pour le Bimillénaire de Strasbourg, l’Aqueduc de Janus, dans lequel il veut exprimer la culture double de la Ville.

1990

Une association pour favoriser les échanges culturels franco-allemands, la Kulturbank, est créée à Strasbourg à l’initiative de Tomi Ungerer. La Légion d’Honneur lui est remise à Paris. Les dessins d’Amnesty Animal (Schweitzer Tierschutz) exposés lors du Congrès Mondial de la Protection des Animaux à Bâle, témoignent de son engagement dans ce domaine.

1991

A l’occasion de ses 60 ans, le premier tome de ses souvenirs, A la guerre comme à la guerre, est publié. En novembre, Tomi Ungerer fait une seconde donation de ses oeuvres et de sa collection de jouets à la Ville de Strasbourg.

1992

Il est cité parmi les « 500 World Leaders of Influence » par l’American Biographical Institute. Il participe à de nombreuses opérations humanitaires, en faveur de la Croix Rouge Française, contre le sida…

1993

L’Ordre du « Deutscher Bundesverdienstkreuz » lui est décerné pour son action dans le domaine des relations franco-allemandes.

1994

Un livre qui regroupe toute son oeuvre publicitaire paraît sous le titre de Poster (Diogenes Verlag).

1995

Le Grand Prix National des Arts Graphiques lui est décerné par le Ministère de la Culture français.

1996

Un colloque lui est consacré à la Bibliothèque Nationale de France.

1997

Publication de Flix, son premier livre pour enfants depuis 1974 (Diogenes Verlag). Il renoue avec les Etats-Unis avec la parution de Cats as Cats Can (Roberts Rinehart Publishers).

1998

Publication de Tremolo (Diogenes Verlag). Le Prix Hans Christian Andersen (le Nobel du livre pour la jeunesse) lui est décerné pour l’ensemble de son œuvre dans ce domaine. Une soirée thématique sur Arte lui est consacrée.

1999

Publication d’Otto, un livre pour enfants sur la question du nazisme et sur la guerre (Diogenes Verlag). Le Prix Européen de la Culture lui est décerné. Il conçoit le plan d’un jardin d’enfants en forme de chat pour la ville de Karlsruhe.

2000

Il dessine pour le parc d’attractions d’Europa-Park en Allemagne un labyrinthe des cents Européens.

2001

Les oeuvres de Tomi Ungerer sont exposées pour la première fois à Tokyo. A l’occasion de son 70e anniversaire est présentée sa période new-yorkaise au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg.

2002

Parution de De Père en Fils (Editions La Nuée Bleue/DNA) un livre de Tomi Ungerer sur son père.

2004

Il est nommé Docteur honoris causa à l’Université de Karlsruhe.

2006

Il commence à collaborer avec la ville de Plochingen en Allemagne pour la décoration de
toilettes publiques.

2007

Il fait don à la ville de Strasbourg de sa bibliothèque personnelle comprenant plus de mille
cinq cents ouvrages. Ouverture du Musée Tomi Ungerer, Centre international de
l’Illustration à Strasbourg
LA POULE Une carte de géographie représentant la France avec les principaux fleuves et villes mais sans l’Alsace ni la Lorraine.
Légende dans le livre :
Carte de mon cahier de géographie.
La France amputée de l’Alsace et de la Lorraine me donnait l’occasion de dessiner impunément un drapeau français. Der lieben Gross-mama zum dank
1941

Un soldat allemand fait le salut hitlérien pendant qu’on lui remet la croix de fer. Dans un décor de formes géométriques, un visage est tenu entre deux mains. Un personnage, composé par des lignes courbes, a son corps inscrit dans une vague bleue.
Un homme coiffé d’une casquette et d’une veste vertes, avec les mots « Canadian armed forces » inscrits dessus, est vu de dos devant une étendue d’eau avec une baraque sur pilotis à droite. Il tient un fusil dans sa main droite et un bâton avec un rat ensanglanté à son bout dans sa main gauche. A côté de lui, à gauche, sur une rambarde, sont couchés trois cadavres de rats ensanglantés. Un aigle aux couleurs de la bannière étoilée tient dans l’une de ses serres un rameau et dans l’autre des flèches. En-dessous, un bandeau est déroulé, il porte l’inscription latine : « E PLURIBUS UNUM ? ».
Un homme se tient debout derrière un cheval dont la tête est recouverte d’un corset et la selle est figurée par un porte-jartelles.
Le grand messager de Strasbourg
vers 1950

Un messager en costume d’époque se déplace à l’aide d’un pied-bot se terminant par une roue. Il tient dans l’une de ses mains une canne et dans l’autre un exemplaire de l’almanach sur lequel il est représenté. A l’arrière-plan se découpe la silhouette de la ville de Strasbourg reconnaissable par sa Cathédrale.
Projet d’affiche « Politics » : Les têtes de cinq petits cochons coiffés du chapeau symbolique des Etats-Unis émergent de l’eau. Devant eux flotte un chapeau. Vue sous-marine : Emile, le poulpe, découvre des caisses dans un filet accroché sous l’hélice d’un bateau.
Légende dans le livre :
– Version allemande :
An seinem freien Tag schwamm Emil neben dem Polizeiboot her, auf dem Kapitän Samofar Kapitän war. Eines Nachmittags stoppten sie eine verdächtiges Schiff.
Emil bemerkte, dass in einem Netz unter Wasser Kisten versteckt waren.
– Version française :
Le jour où il était de repos, Emile le passait dans la mer, nageant le long de la vedette de la police sur laquelle travaillait le capitaine Samofar.
Un après-midi, ils stoppèrent un bateau qui semblait suspect.
Emile remarqua qu’il y avait des caisses cachées dans un filet sous l’eau.

Publié 1, juin 19, 2012 par NOUNOURS dans Uncategorized

LA NATION SIOUX   Leave a comment

LES TRIBUS

ORIGINE DU MOT « SIOUX »
Le mot « sioux » provient de l’expression « nahdossiou » qui, en langue Ojibway, signifie « serpent tricheur »…
Ce terme a été repris par les français au XVIIe siècle, et ensuite adopté par les sioux eux-mêmes, mais aujourd’hui ils préfèrent réutiliser leurs noms d’origine.
Les Sioux s’appelaient entre eux OCETI SAKOWIN OYATE, « Le Peuple des Sept Feux ». Il se divisait en 3 grands groupes :
Les Teton ou Lakota (Territoire traditionnel Dakota/Wyoming) qui comprennent :
– Hunkpapa (« Ils campent à l’entrée »). Réserve de Standing Rock (Sud et Nord Dakota)
– Oglala (« Ils se dispersent ») Réserve de Pine Ridge (Sud Dakota)
– Sicangu-Brulé (« Cuisses brûlées »). Réserve de Rosebud et Lower Brule (Sud Dakota)
– Minneconjou « Mnikwojupi» (« Ils plantent près de l’eau »). Réserve de Cheyenne River (Sud Dakota)
– ltazipco (« Sans arc »). Réserve de Cheyenne River (Sud Dakota)
– Ooenunpa (« Deux fois bouilli »). Réserve de Cheyenne River (Sud Dakota)
– Sihasapa (« Pieds noirs » ou Blackfeet Sioux, à ne pas confondre avec le peuple Blackfoot). Réserve de Cheyenne River (Sud Dakota).

Les Santee ou Dakota (territoire traditionnel Minnesota) qui comprennent :
– Sisseton. Réserve Sisseton-Wahpeton (Sud Dakota)
– Wahpeton (« Ils habitent sous les feuilles »). Réserve Sisseton/Wahpeton (Sud Dakota)
– Wahpekute (« Ils chassent sous les feuilles »). Petites réserves du Minnesota
– Mdewakanton (« Ils habitent le lac sacré »). Réserves de Devil’s Lake (Nord Dakota et de Prior Lake (Minnesota).
1874 – 1877 :La victoire des Sioux à Little Big Horn

En 1874, les prospecteurs, protégés par les cavaliers du général Custer, se répandent dans les Black Hills, le site sacré des Sioux Lakotas, violant ainsi le deuxième traité de Fort Laramie. Sous la houlette de Sitting Bull et de Crazy Horse, Sioux et Cheyennes unissent leurs forces. Le 25 juin 1876, ils anéantissent les 185 hommes du 7ème de cavalerie et leur commandant, le général Custer (surnommé « Pehnin Hanska » – Longs Cheveux -) près de Little Big Horn. Cette victoire indienne choque l’opinion américaine. Des milliers de soldats traquent les tribus des Plaines, les forçant une à une à la reddition. Crazy Horse se rend avant d’être abattu, en septembre 1877, à Fort Robinson. Seul Sitting Bull échappe à la capture en se réfugiant, avec 3 000 guerriers, au Canada.

Les Yankton ou Nakota (territoire national Dakota) qui comprennent :
– Ankton « Iyanktonwan » (« Ils habitent au bout »). Réserve Yankton (Sud Dakota)
– Assiniboine (apparentés aux Yankton). Réserves de Fort Peck, de Fort Belknap (Montana) et en Alberta (Canada)
– Stoney (apparentés aux Yankton). Réserves en Alberta
– Yanktonnai « Iyanktonwanna» (« Les petits Yankton »). Réserve de Fort Peck (Montana).

1848 – 1869 :La bataille de l’Oregon Trail

A partir de 1848, les colons qui suivent, à travers le Nord-Ouest américain, la piste de l’Oregon vers la Californie, sont attaqués par les Indiens de la Prairie Sioux, Cheyennes du Nord, Arapahos… En 1851, leurs chefs signent un traité à Fort Laramie (Wyoming). Mais les Blancs ne respectent pas l’accord. Les Indiens reprennent les raids contre les convois et les forts, sabotent les lignes télégraphiques et la voie ferrée transcontinentale en construction. L’armée riposte en tuant 400 Shoshones en 1863, près de la Bear River. La paix ne revient qu’avec la fermeture de la piste de l’Oregon, en 1869.
1862 – 1868 : Les exploits de Red Cloud et Crazy Horse

En 1862, de l’or est écouvert dans le sud du Montana. Les colons déferlent sur le pays de la Powder River, territoire de chasse aux bisons des Indiens. Les Sioux Oglalas des chefs Red Cloud et Crazy Horse, appuyés par les Cheyennes et les Arapahos, attaquent les convois sur la piste Bozeman conduisant aux sites aurifères. En 1865, ils mettent en déroute une colonne de1000 soldats et cernent les forts Laramie et Reno. L’année suivante, ils massacrent les 80 hommes du capitaine Fetterman près du Fort Phil Kearny. La piste Bozeman est interdite aux convois d’immigrants. Le général Sheridan décide alors d’exterminer les troupeaux de bisons, piliers de l’économie indienne. Malgré tout, Red Cloud va faire plier l’armée. En 1868, Sherman et les chefs indiens signent le deuxième traité de Fort Laramie : les Blancs abandonnent la piste Bozeman et ses forts, et concèdent aux tribus un immense territoire, entre le Wyoming et le Dakota.
1889 – 1890 : La déroute Indienne

1889 : Wowoka, un chaman paiute, prédit la renaissance du monde traditionnel indien et prêche la cérémonie de la « Ghost Dance ». Une agitation s’empare des réserves, si bien que l’armée décide d’intervenir. Le 15 décembre 1890, Sitting Bull, revenu du Canada, est tué lors de son arrestation à Standing Rock. Quatorze jours plus tard, le 7e de cavalerie extermine 350 Indiens, hommes, femmes et enfants à Wounded Knee. Cet ignoble massacre marque la fin des guerres indiennes.
LE BOIS QUI CHANTE

LA LEGENDE DU BOIS QUI CHANTE :

D’APRES UNE TRES ANCIENNE LEGENDE SIOUX, le Pic-Vert serait l’inventeur de la flûte.La légende raconte qu’un jeune homme, qui chassait pour nourrir sa famille, pistait un élan fort rusé.L’animal l’entraina au plus profond de la forêt.

Le jeune homme perdit son chemin et chercha un endroit où dormir. Il entendit alors un son étrange et mélancolique, un son inconnu. C’était magnifique et très triste.

Le lendemain matin au réveil, le jeune homme entendit un Pic-vert. Ce dernier faisais des trous sur un tronc d’arbre, du bout du bec, qu’il a fort pointu, c’est bien connu. L’oiseau fit un signe au jeune homme et s’envola vers un autre arbre. Le jeune homme le suivit jusqu’à une forêt de cèdres rouges.

Le Pivert se posa sur une longue branche et y creusa des trous. Le soir venu, quand le vent se mit à souffler, le son mélancolique entendu la veille s’éleva à nouveau et se répandit à travers la plaine. Le Pivert s’envola. Le jeune homme prit la branche d’arbre et l’emporta jusqu’à son village. Il n’avait pas trouvé de nourriture mais rapportait sa découverte à son peuple.

Il souffla dedans, la secoua, essaya de reproduire le son entendu dans la forêt… en vain. Alors il demanda l’aide du « medecine man », le sage du village. Celui-ci lui dit d’aller sur la colline surplombant le village.

Le jeune homme grimpa sur la colline, s’assit et se mit à prier. Le troisième jour, il eut une vision.

Les esprits le visitèrent, il vit le Pivert transformé en homme qui lui montra comment s’y prendre, comment casser la branche de l’arbre, faire les trous et tailler la « siotantka ». Le jeune homme sut donc enfin fabriquer la flûte. En Sioux, « siotantka » signifie « le bois qui chante ».

LES RESERVES


LES CHEFS CELEBRES

American Horse

Gray Hair ARMES ET PARURES

ARMES ET PARURES

Collection d’objets Amérindiens datant du XIX ème siècle. Il s’agit d’objets d’époque (expertisés), dont certains sont particulièrement rarissimes. Cette collection française a été obtenue de longue date, principalement en Europe (les objets indiens anciens étant trés difficiles – voire impossibles pour certains – à acquérir de nos jours, notamment aux USA). Ces objets historiques dévoilent la beauté et la richesse de l’artisanat des indiens des plaines.
Crazy Horse (Oglala)
« Mon père, je suis mortellement blessé, que l’on fasse savoir aux miens qu’il est inutile de compter sur moi plus longtemps. »
SPIRITUALITE

« Nous ne considérions pas les grandes plaines ouvertes, les superbes collines ondulées, et les méandres des fleuves… comme « sauvages ». C’est pour l’homme blanc seulement que la nature était une « jungle »… et la Terre « infestée » de « sauvages », hommes et animaux. Pour nous la Terre était généreuse, et nous étions entourés par les bienfaits du Grand Mystère.

(Chef Luther Standing Bear, Sioux Oglala)

Eté 2000, quelque part dans la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud). Loin des regards étrangers, une dizaine de jeunes Sioux tournent autour d’un grand peuplier. Des lanières fixées par des broches à même leur poitrine les relient à l’arbre sacré. A jeun, les yeux rivés sur le soleil, ils résistent depuis des heures à la chaleur et à la soif. Perdus dans leur vision intérieure, les danseurs ne perçoivent plus le son des tambours et des sifflets en os d’aigle. Ils tirent sur leurs broches, jusqu’à ce qu’elles cèdent en déchirant leur chair. Puis ils s’effondrent, épuisés, sur le sol. Certains gisent évanouis, terrassés par la douleur…

Les Sioux de Pine Ridge perpétuent ainsi les anciennes danses du Soleil, au cours desquelles les jeunes guerriers prouvaient leur vaillance avant de partir au combat. Leur exemple n’est pas un cas isolé.

Dans toute l’Amérique du Nord, les Indiens renouent aujourd’hui avec des rites immémoriaux. A travers eux, ils cherchent à faire revivre l’univers spirituel de leurs ancêtres.

Avant l’arrivée des Blancs, les pratiques religieuses accompagnaient les activités quotidiennes. Elles établissaient un lien sacré entre l’homme et la terre, Les Indiens croyaient en un Créateur ou en une puissance suprême.

Mais la nature était peuplée de forces mystérieuses, d’esprits gardiens avec lesquels communiquaient le chaman, l’hommemédecine ou les porteurs de masques. Les danses et les costumes servaient à s’approprier l’esprit et la force des animaux. Le surnaturel imprégnait tout être et toute chose, rythmait le temps, jaillissait des lieux sacrés.

LA PIPE SACREE

CANNUNPA WAKAN
Chez les populations Sioux, la pipe est l’objet sacré par excellence. Elle est sacrée car la fumée qui s’en échappe constitue le moyen dont l’Amérindien dispose pour communiquer avec le Grand Esprit. Elle intervenait dans toutes les cérémonies fondamentales de la tribu. La fumée de la pipe monte très haut vers le Grand Esprit, en emportant avec elle les messages et les prières de tout le peuple.Symbole de l’unité et de l’harmonie, le calumet, ou Pipe Sacrée, est commun à de nombreuses tribus des États-Unis et du Canada.

La tige creuse de la pipe représente le corps de l’homme ; le fourneau, son âme ; et la partie concave à l’intérieur du fourneau, son coeur. Le matériau le plus employé pour modeler le fourneau de la pipe est l’argile, tandis que le bois d’aulne sert à fabriquer le tuyau. On remplit généralement la Pipe Sacrée d’écorce de saule rouge et de tabac.

En langue lakota, la pipe sacrée s’appelle Cannunpa Wakan et constitue le principal instrument de prière de l’Indien des Grandes Plaines.La cérémonie de la pipe est en effet surtout un rite sacré, qui met l’homme en contact direct – par la contemplation et la relation du cercle des fumeurs – avec le Grand Esprit.

En ce sens, la cérémonie de la pipe sacrée est également celle de la paix : elle scelle la paix entre les peuples qui concluent un accord, mais représente avant tout la paix que l’homme recouvre par son équilibre avec la nature entière et l’ordre des choses, manifestation du Mystère de Wakan Tanka.

La cérémonie débute par la purification de la pipe. Une tresse d’herbe aromatique (Hierochloe odorata), que les Indiens désignent sous le terme de sweetgrassi (herbe douce) et considèrent comme sacrée, est brûlée, et la fumée qu’elle dégage a un pouvoir purificateur.

On fait circuler la pipe en rond, en commençant par la personne qui se trouve à la gauche de celui qui fume, pour reproduire ainsi le sens de la marche du soleil. Quand tout le monde l’a fumée, le tuyau doit toujours être dirigé vers la paroi du tipi, car ce dernier figure l’univers.

Lorsque la Pipe Sacrée s’orne de quatre plumes d’aigle, celles-ci symbolisent le Grand Esprit. Quatre plumes d’un autre type attachées au calumet représentent pour leur part les Quatre Directions.

Les Lakotas conservent encore aujourd’hui la Pipe Sacrée originelle, celle dont la femme-bison leur fit don. Elle se trouve actuellement chez un descendant du premier gardien du calumet, Arvol Looking Horse.

Arvol Looking Horse

Jusque dans les années soixante-dix, au moment où les cérémonies sacrées des Natifs d’Amérique sont redevenues légales et sont donc sorties de la clandestinité, la Pipe Sacrée originelle n’avait jamais été montrée au public.

La pipe est ensuite offerte aux Quatre Directions : tout d’abord à l’Est, puis au Nord, au Sud et enfin à l’Ouest.L’assistance commence donc à fumer la Pipe Sacrée et à la passer à la ronde. Quand quelqu’un parle et fume la Pipe Sacrée, il ne peut dire que la vérité, sous peine de voir s’abattre sur lui des malheurs infinis. Lorsqu’il parle, tout le monde l’écoute en lui prêtant une attention maximum et sans l’interrompre.

Quand on fume Channonpa, au lieu de parler on peut « envoyer des voix  » aux personnes chères, à la Terre Mère, au Ciel, aux animaux, aux Quatre Directions, aux Esprits, à Wakan Tanka, mais aussi aux ennemis ou à ceux avec lesquels une amitié ou un amour s’est rompu. Tous écoutent les voix, et non les paroles.

LA LOGE DE SUDATION

INIPI
Inipi est la « sweat lodge » ou loge à transpirer, le rite le plus ancien des Natifs d’Amérique, commun à toutes les tribus (il s’agit en effet de l’une des traditions les plus répandues chez les Amérindiens, que l’on retrouve pratiquement partout en Amérique du Nord)

Ses origines se perdent dans la préhistoire. En langue lakota, inipi signifie « naître encore »: dans l’inipi, enveloppé par la vapeur purificatrice du rite, l’individu renaît à une conscience nouvelle, à une lucidité nouvelle quant à son rôle et à son destin.

Les pierres sont tout d’abord chauffées sur un feu à l’extérieur de la hutte, puis introduites à l’intérieur. La loge est ensuite fermée et l’on répartit quelques feuilles de cèdre ainsi qu’une pincée d’herbe aromatique sur les pierres chaudes, avant de verser l’eau destinée à produire la vapeur. La cérémonie s’achève lorsque la vapeur se dissipe, après quoi les participants au rite sortent du lieu sacré et retournent dehors. Avant toute nouvelle cérémonie, la couverture de la tente est généralement retirée et nettoyée.
LA QUETE DE VISION

HANBLECHEYA

Rite initiatique auquel sont soumis notamment les jeunes garçons pubères, la quête de vision est une épreuve au cours de laquelle sont testées force morale et résolution spirituelle. Après s’être purifié dans la sweat lodge, le pratiquant gagne le flanc d’une colline, une grotte ou une fosse, où il restera seul, parfois presque nu, quatre jours et quatre nuits.

Hanblecheya signifie : « pleurer pour une vision ». Durant la quête, le jeûne est complet. S’adressant au Créateur, le garçon attend une vision qui l’éclairera sur son destin. Elle peut se présenter sous différentes formes : la visite d’un animal, un rêve éveillé, ou l’apparition d’éclairs, signe perçu comme très puissant.

Au retour, après un nouveau passage dans le sweat lodge, il retrouve l’homme médecine qui interprète les visions reçues.

LA DANSE DU SOLEIL

« Ici je suis,
Regardez-moi,
Je suis le soleil,
Regardez-moi »

(Chant Lakota de salutation au soleil levant)

WIWANYANK WACHIPI
La danse du Soleil est le rite majeur de la spiritualité des Indiens des Plaines. L’été, elle donne lieu aux grands rassemblements intertribaux.

Quatre jours durant, les participants s’imposent unjeûne complet et dansent du lever au coucher du soleil, toujours face à l’astre. Le dernier jour, ils se font percer la poitrine par un crochet situé à l’extrémité d’une corde, elle-même amarrée à l’Arbre de vie, un peuplier dressé au centre de l’aire de danse.

Ou bien, percés dans le dos, les danseurs tirent derrière eux des crânes de bisons et dansent jusqu’à ce que leurs chairs se déchirent, les libérant de leurs entraves.

Le wiwanyank wachipi est une transe rituelle qui exalte le désir de rendre grâce au Créateur en lui offrant un peu de soi, un peu de son enveloppe charnelle. Charge symbolique supplémentaire, c’est l’occasion pour les hommes de s’infliger des souffrances qui les rapprochent des femmes, amenées, elles, à connaître naturellement les douleurs de l’enfantement
L’HOMME MEDECINE

WISHASHA WAKAN

Pourvu d’un don qui apparaît dès la petite enfance, l’homme médecine est l’intercesseur entre le Grand Créateur (ou Grand Mystère) et la tribu. Il sait communiquer avec les Esprits et tient son pouvoir d’un enseignement secret transmis par les anciens, de la connaissance des plantes, de la détention de pierres sacrées ou de sa relation magique avec un ou plusieurs animaux totems, comme l’ours ou l’aigle.

Il utilise cette force, ainsi que des médications naturelles, pour chasser «le mauvais esprit» du corps de ses patients, et leur permettre d’accéder à la guérison. L’homme-médecine est aussi un psychologue. A l’instar de nombreux médecins aujourd’hui, il a réalisé que la récupération d’un patient dépend de son attitude positive et de sa foi. Il «exerce» à l’intérieur des réserves comme au dehors. Ainsi lors des sécheresses du Nebraska, en 1988, des fermiers blancs ont fait appel à des hommes-médecine pour demander la pluie.

La pensée chamanique n’a pas de source répertoriée. Et pour cause. Elle est parfois appréhendée comme la première approche religieuse du monde. Ainsi, certains scientifiques font remonter ses sources à 40.000 ans, en Sibérie. On la retrouve depuis dans toutes les parties du globe, dans les deux Amérique, en Asie, en Afrique, ou en Polynésie et Australie.

Au coeur de la pensée chamanique : la nature. Contact primordial de l’homme avec son environnement, si on la relie au temps préhistoriques, elle trouve aujourd’hui un écho dans le mouvement « New age ».

Le chamane, guide spirituel, entraîne l’individu à considérer son esprit comme un pouvoir lui permettant de prendre prise sur son environnement, son corps, ses émotions et son intellect, afin de se libérer des contingences et devenir ainsi « conscient », donc véritablement autonome.

POW-WOW

Le mot «pow-wow» est d’origine algonquine et faisait référence initialement à un conseil ou un rassemblement où la danse n’avait pas nécessairement sa place. Les pow-wow sont des rassemblements d’Amérindiens durant lesquels ils célèbrent la danse, le chant, la famille élargie et les traditions tribales.

De nos jours, on retrouve deux types principaux de pow-wow: traditionnel et de compétition. Dans les deux cas, il y a toujours de la danse. Les pow-wow traditionnels sont les plus informels. Il n’y a pas de compétition. Les équipes de danseurs et de joueurs de tam-tam reçoivent parfois un petit montant d’argent pour couvrir leurs dépenses. Les cérémonies, tel que «l’hommage spécial», sont une partie importante du processus. Un conseil tribal organise généralement les pow-wow, bien qu’une famille ou un individu puisse en commanditer un. Par exemple, les descendants du champion olympique sauk Jim Thorpe ont commandité un pow-wow cérémoniel le 26 mai 2001 qui a eu lieu dans l’édifice communautaire Sac & Fox à Stroud en Oklahoma, pour célébrer sa vie et son oeuvre.

Les pow-wow de compétition offrent d’importants prix en argent aux gagnants de chaque catégorie. Les groupes de joueurs de tam-tam compétitionnent également pour des prix en argent. Hommes et femmes sont invités à participer, généralement dans des événements distincts. Un maître de cérémonie supervise le processus. Les danseurs sont évalués pour leur style et leur forme, leur habillement et leur habileté à garder le tempo avec les tam-tams et à s’arrêter sur le battement final. Les juges changent pour chaque catégorie. Ils sont choisis pour leurs connaissances approfondies de la danse et du tam-tam. Il n’en coûte rien pour assister aux pow-wow de compétition tenus dans les réserves et tous y sont conviés. Ceux qui sont organisés dans les grandes villes peuvent attirer jusqu’à 40 000 spectateurs. Ils sont ouverts à tous moyennant des frais d’admission. Les danseurs de pow-wow portent des habillements (jamais appelés costumes) raffinés qui ont demandé des heures de travail, et peuvent être transmis de génération en génération. Certains habillements sont vieux de plus de cent ans. Les Sauk (Sac et Fox) de l’Oklahoma, habitant près de Stroud, tiennent leur pow-wow annuel tôt en juillet sur leur «Dance Ground». Les Mesquakie organisent le leur chaque été à Old Battleground, près de Tama, en Iowa. Les allochtones sont invités à assister à ces événements.

A l’origine, le Pow-Wow avait une signification sociale. Les Indiens vivaient en petites bandes nomades pour économiser les ressources naturelles. L’été venu, les différentes tribus se retrouvaient lors d’un grand rassemblement : les chefs réglaient les affaires tribales et de nombreuses unions étaient contractées. La Danse du Soleil, les parrainages, l’attribution de noms indiens étaient autant de rituels célébrés à cette occasion.

Aujourd’hui encore et plus que jamais puisque c’est une façon de renouer avec ces traditions, des Pow-Wow se déroulent tous les week-ends, soit aux Etats-Unis, soit au Canada. Ils peuvent être à caractère tribal ou intertribal.

Il existe actuellement 3 sortes de Pow-Wow, soit :
* Le Pow-Wow compétitif lors duquel chaque danseur est identifié par un numéro, le but étant de définir le plus beau costume et le meilleur danseur de chaque catégorie.
* Les Pow-Wow spirituels sont effectués notamment lors de certains rituels de guérison ou lorsque qu’une tribu à une demande spéciale à faire aux esprits.

* Le Pow-Wow socioculturel où tous les danseurs, à quelque catégorie qu’ils appartiennent, dansent pour le plaisir, favorisant ainsi les rencontres et le partage entre les différentes nations et tribus.

La bataille de Little Big Horn, 25 juin 1876. La défaite de Custer. Cette bataille se déroule le 25 juin 1876, la plus célèbre de la campagne des guerre indiennes. Elle oppose les 647 hommes du 7e régiment de calvalerie commandé par le lieutenant-colonel George Armstrong Custer, à une coalition de guerriers Cheyenne et Sioux, sous l’influence de Sitting Bull. Le commandement des attaques du 25 juin est confié et mené par Crazy Horse, le chef Sioux Gall et Lame White Man chef Cheyenne. La situation géographique du champ de bataille se situe près de la rivière Little BigHorn ( affluent du Bighorn, un affluent du Yellowstone ) dans le Montana. LES CAUSES DE LA BATAILLE

Suite à une expédition d’exploration, menée par George A. Custer en 1875, sur les terres sacrées des Black Hills situées sur deux états Dakota et Montana, des gisements aurifères y sont découverts, sur la réserve des Sioux Lakotas. Les autorités cherchent premièrement à stopper les vagues des chercheurs d’or, puis entâment des négociations avec les Sioux pour leur acheter les Black Hills, mais en 1875, celles-ci échouent. En novembre, un ultimatum est alors lancé par le général Terry, au 31 décembre la force serait utilisée si nécessaire pour chasser les Sioux de leur territoire. Au printemps 1876, plusieurs colonnes convergent vers les campements Amérindiens.
LE 25 JUIN 1876.

George Custer qui ne connait pas encore l’échec du général Crook à la bataille de Rosebud, quelques jours auparavant, conduit l’attaque d’un camp d’ Amérindien Sioux et Cheyennes comptant environ 6 000 personnes dont 1 500 guerriers. les tribues amérindiennes sont sous l’autorité de Sitting Bull et Crazy Horse.

Le lieutenant-colonel va alors diviser ses troupes pour pouvoir attaquer en plusieurs endroits en même temps. Son plan est d’encercler le camp et débutant l’attaque depuis le sud.

* Le commandant-Major Marcus Reno à la tête de 170 hommes de 3 compagnies A, G et M, au sud.

* Le capitaine Benteen avec 125 soldats des compagnies D, H, et K, au centre.

* Le lieutenant-colonel George Custer avec une troupe de 216 hommes des cinq compagnies E, F, C, I et L au nord.

* Le capitaine McDougall, avec 101 soldats de la compagnie B, sera placé à l’arrière avec le train de munitions.
Major Reno Le Major Reno qui vient de descendre dans la vallée attaque la partie sud du camp où se trouve des Sioux Hukpapa totalement pris par surprise. Pendant ce temps Custer longe les collines pour prendre le camp par le flanc, mais les deux groupes ne sont plus alors en contact visuel. Aux alentours de 15h50 , le Major Reno constate que son flanc droit est très exposé et que les guerriers Sioux commencent à le déborder par l’arrière. Il donne l’ordre à ses cavaliers de remonter à cheval pour gagner le sous bois et renforcer le flanc droit. Les cavaliers sont incapables de se ranger en ordre à cause des arbres et les Sioux chargent à travers le bois, Reno est bientôt débordé, paniqué il ordonne à ses hommes de se remettre en scelle, de mettre pied à terre puis remonter à cheval. La confusion s’installe puis il ordonne la retraite en direction du haut des collines. Ses hommes tentent de le suivre, mais Reno n’a laissé aucune force pour couvrir la retraite et 40 cavaliers seront tués et 13 autres blessés par les guerriers menés par Twoo Moon, Crazy Horse et Crow King.

A cet instant Custer vient de gagner une butte près du camp et s’efforce de trouver un gué pour le groupe du capitaine Benteen qui doit venir du centre. Un messager envoyé par Custer tente de trouver Benteen pour qu’il rejoigne son chef avec des caisses de munitions transportables par des cavaliers, cependant le capitaine McDougall avec le train de mulets avance toujour indépendament dans le dispositif. Un peu plus tard Custer scinde son bataillon en deux ailes, il prendra le commandement de la gauche avec les compagnies E et F qui iront reconnaitre le passage à gué au pied de Medecine Tail Coulee. Le capitaine Keogh prendra le commandement de l’aile droite et devra faire en sorte de couvrir la manoeuvre et engager un groupe d’Amérindiens montés revenant de la chasse qui est visible au nord-est de Medecine Tail Coulee. Une fois la reconnaissance effectuée par l’aile gauche, le bataillon se reforme au complet au sommet de Calhoun Hill situé au nord-ouest. L’aile droite du capitaine Keogh se déploie en ligne d’escarmouche sur la crête, pendant que Custer et l’aile gauche va reconnaitre un autre gué , toujours dans le but de lancer une manoeuvre d’encerclement, et de toute évidence Custer croit encore que le Major Marcus Reno est toujours engagé, ignorant totalement que celui-ci à battu en retraite.
Le capitaine Benteen. Pendant ce temps le capitaine Benteen retrouve le Major Reno sur une colline (aujourd’hui appelée Reno-Benteen Batterfield). Un officier, le capitaine Weir s’indigne du comportement d’inaction de Reno, et lui et ses hommes vont tenter de rejoindre Custer à 16h50. Demeurant seuls sans soutien pendant quarante-cinq minutes, ils sont finalement rejoint par Reno et Benteen vers 18h, sans essayer de retrouver Custer qui à présent est sur le point d’être anéanti, ils se replieront sur Reno Hill, de peur d’être repéré par lers guerriers amérindiens.

Les Indiens sous les ordres du chef Cheyenne Lame White Man se ruent à l’offensive et bientôt l’aile droite de Custer est brisée près de Deep Ravine où elle avait établi un périmètre de défense. Vers 17h50, l’aile droite débordée sur son flanc s’effondre, après une heure de combat, à 1 contre 5 sur un terrain défavorable à la cavalerie démontée, et à 18h20 après de violents combats, le dernier carré de cavaliers américains est totalement exterminé. cet épisode va entrer dans la légende sous le nom de: « Dernière résistance de Custer » (Custer’s Last Stand ). Après la bataille le chef Sioux Sitting Bull déclara:

 » Custer était un chef brave. Les indiens l’ont respecté et ne l’ont pas scalpé. Je répondrait pour les morts de mon peuple. Les miens ont dit que j’avais raison. Laissons les Visages Pâle faire de même de leur côté. »
Sitting Bull. Le soldat William Taylor du 7e de cavalerie, vétéran de la bataille déclara également:

 » Le major Reno à prouvé son incompétence et le capitaine Benteen à montré son indifférence. Je n’utiliserais pas les mots les plus laids auxquels j’ai si souvent pensé. Tous deux ont abandonner Custer et il a dû se battre tout seul ».
Le chef Gall. Au final le bilan des pertes est très lourd, le 7e de cavalerie dénombre 263 morts et 38 blessés, et les Amérindiens ont perdu de 190 à 200 de leurs guerriers, sans compter ceux qui décédèrent des suites de leurs blessures. Au cours de cette tragique bataille Custer et le chef Lame White Man trouvèrent la mort. Cette bataille provoqua une vive émotion dans l’opinion publique . Celà eut des conséquences désastreuse quatorze ans plus tard lorsque le 29 décembre 1890 le 7e de cavalerie fut impliqué dans le massacre d’environ 200 indiens Sioux de la tribue de Lakota Miniconjou, dans le Dakota du Sud à Wounded Knee. parmis les victimes figuraient des femmes et des enfants. Le capitaine Thomas Ward Custer, frère cadet de George, tué à Little Big Horn. En 2003 Ken Custer, descendant du lieutenant-colonel George A. Custer, accopagné par un descendant de Sitting Bull ( Ernie LaPointe) et d’autres chefs de Little Big Horn, ont inaugurés un monument en l’honneur des guerriers tombés ce 25 juin 1876.  » Commanche » le cheval du capitaine Myles Keogh, fut le seul rescapé du bataillon de Custer.

Publié 1, juin 19, 2012 par NOUNOURS dans Uncategorized

SALZBOURG   Leave a comment

Wolfgang Amadeus Mozart – la vie L’enfant le plus célèbre de Salzbourg – sa vie et son oeuvre

1756 (Salzbourg) – 1791 (Vienne)

Pendant sa courte vie, Mozart a écrit 626 oeuvres : la première à l’âge de 5 ans, la dernière sur son lit de mort. Cette performance extraordinaire n’était pas due qu’à son zèle, mais aussi à sa capacité de composer tout en étant occupé avec une autre personne – par exemple pendant qu’il s’adonnait au billard qui était sa passion. Toutefois, Mozart ne s’est pas limité à beaucoup composer; il a créé un style propre et intemporel.

Les opéras comptent au nombre des oeuvres les plus connues de Mozart. Au total, il en composa plus de 20 en 25 années, dont cinq sont parmi les plus populaires de tous les opéras : « La Flûte enchantée » (1791) composée lors de sa dernière année de création; « Les Noces de Figaro » (1786), « Don Giovanni » (1787) et « Così fan tutte » (1790), ces trois opéras sur des livrets de Lorenzo da Ponte; et l’opéra « L’Enlèvement au sérail » d’inspiration orientale (1782). Même les opéras de Mozart représentés plus rarement comme « Idoménée » (1781) et « La Clémence de Titus » (1791) sont aussi connus d’un public moins spécialiste en la matière. Et c’est à l’âge de 12 ans qu’il composa son premier chef d’oeuvre « Bastien und Bastienne ».

Mozart écrivit des douzaines de symphonies, parmi lesquelles la « Symphonie Haffner » (K 385), la « Symphonie Prague » (K 504) et la « Symphonie Jupiter » (K 551) sont les plus jouées dans les salles de concert. Parmi la multitude d’oeuvres pour orchestre, la sérénade « Petite musique de nuit » est certainement la plus ravissante et aussi la plus connue. L’activité créatrice de Mozart comprend aussi des concerts pour piano et violon, et un seul concert pour clarinette qui n’en est que plus impressionnant.

Il écrivit aussi plus d’une douzaine de messes, dont la « Messe du couronnement » et de nombreux chants. Il composa aussi jusqu’à son dernier souffle le « Requiem » qui fut achevé par Franz Xaver Süßmayr, un élève de Mozart : C’est le morceau de Mozart le plus poignant, composé sur ordre d’un noble qui voulut le faire passer pour sa création – ce qu’il fit vraiment au début.

Un premier répertoire des oeuvres de Mozart a été dressé par le musicien même. Un catalogue complet fut établi par Ritter von Köchel, publié en 1862 sous le nom : « Catalogue chronologique et thématique de toutes les oeuvres musicales de Wolfgang Amadé Mozart », le catalogue Köchel (abrégé en KV ou K).
La famille Leopold Mozart habita de 1747 à 1773 dans la maison située au n°9 de la Getreidegasse. Wolfgang Amadeus Mozart y vit le jour le 27 janvier 1756. L’appartement de la famille Mozart est aujourd’hui un Musée. Parmi les célèbres objets exposés, on trouve par exemple un violon d’enfant de Mozart, son violon de concert, son clavicorde, le piano-forte, des portraits et des lettres de la famille Mozart.

Le 15 juin 1880, la Fondation Internationale Mozart installa pour la première fois un Musée dans la Maison Natale de Mozart, au n° 9 de la Getreidegasse.

Dans la partie arrière de la maison, donnant sur la place de l’Université, un « Appartement bourgeois de Salzbourg à l’époque de Mozart » fut aménagé en 1985 dans l’ancien appartement de la voisine de Mozart, Babette von Moll, tante du célèbre géologue et naturaliste salzbourgeois Karl Ehrembert von Moll (1760-1838), avec l’aide de prêts privés. On y trouve des meubles et objets d’usage quotidien et aussi l’illustration de trois thèmes : « Mozart et l’Université de Salzbourg », « L’amitié entre Mozart et des familles salzbourgeoises » et « La musique sacrée et le culte des saints ».

Le deuxième étage est consacré au thème « Mozart au théâtre ». De nombreux dioramas, à savoir des scènes en miniature, illustrent l’histoire des représentations des opéras de Mozart. Des maquettes de scène de la fin du 18e au 20e siècle présentent les formes d’interprétation variées des opéras. Au premier étage de la Maison Natale de Mozart, la Fondation Internationale Mozarteum présente chaque année depuis 1981 des expositions spéciales temporaires se rapportant au thème « Mozart ».

Musée situé dans l’appartement de la famille Mozart avec des portraits, des lettres et des instruments de W.A. Mozart.

W.A.Mozart y est né le 27 janvier 1756. Musée situé dans l’appartement de la famille Mozart avec des portraits, des lettres et des instruments de W.A. Mozart. Maison d’Habitation de la Famille Mozart La Maison d’Habitation de Mozart, appelée aussi « Tanzmeisterhaus » (Maison du Maître de danse), a été mentionnée pour la première fois en 1617. Jusqu’en 1685, elle était constituée de deux maisons. En 1711, un décret donna l’autorisation de donner des cours de danse aux nobles.

En 1773, la famille Mozart emménagea dans sa nouvelle demeure sur la place qui s’appelait alors Hannibalplatz (aujourd’hui Makartplatz 8).
Le vaste appartement offrait suffisamment de place pour rencontrer des amis et des musiciens. Emanuel Schikaneder (1751-1812), acteur, directeur de théâtre et librettiste de « la Flûte enchantée » fréquenta souvent ce domicile.

Wolfgang Amadeus y vécut jusqu’en 1780 et y écrivit des symphonies, divertissements, sérénades, concerts pour piano et violon, un concert pour basson, des arias, messes et autres oeuvres de musique religieuse. Il y composa le « Re pastore » K 208 et commença « La Finta giardiniera » K 196 et « Idoménée » K 366.

Nannerl, la soeur de Mozart, y vécut jusqu’à son mariage et le père du compositeur Leopold Mozart jusqu’à sa mort (1787).

Le 16 octobre 1944, la maison fut détruite aux deux-tiers par une bombe aérienne. Le propriétaire de l’époque vendit la partie bombardée aux Assicurazioni Generali qui y construisirent un immeuble de bureaux que la Fondation Internationale Mozarteum put acheter en 1989.

Dès 1955, la Fondation Internationale Mozarteum avait déjà acquis la partie conservée de la Salle du Maître de danse pour en faire un Musée. L’immeuble de bureaux fut démoli le 2 mai 1994 et le 4 mai commencèrent la reconstruction et la restauration conformément aux anciens plans.

Ancien appartement de la famille Mozart. Mozart y vécut de 1773 à 1780. Objets de la vie de la famille de Mozart et de l’histoire de la maison. Nuits du Festival Siemens
27.07. – 01.09.2012

Conjointement avec le Festival de Salzbourg et ORF Salzbourg, Siemens Österreich a fondé les Nuits du Festival Siemens avec l’ambition d’utiliser la technologie comme moyen de communication pour rendre l’art et la culture accessibles à un large public. Pendant trois semaines en été, des événements marquants du Festival sont retransmis chaque jour sur grand écran sur la place du Chapitre.

Représentations classiques en plein air l
Les Nuits du Festival Siemens sont devenues avec le temps un élément fixe du Festival d’été de Salzbourg. Plus de 2 000 personnes savourent chaque jour le « Festival gratuit » sur la place du Chapitre. On peut voir des représentations et opéras marquants des dernières années ainsi que des productions du Festival actuel.

L’entrée est gratuite.

Les retransmissions d’opéras commencent chaque jour à 20h; à partir de 18h, on peut entendre sur la place du Chapitre des concerts du Festival de Salzbourg. Grâce à un système sonore moderne avec haut-parleurs disposés autour du public, l’acoustique parfaite est retransmise sur la place au moyen d’une simulation de l’espace. L’offre gastronomique est disponible à partir de 17h.

Grand Palais des Festivals

Le Grand Palais des Festivals dans la Hofstallgasse a été construit de 1956 à 1960 selon des plans de l’architecte Clemens Holzmeister et il est un des lieux de représentation les plus impressionnants du Festival de Salzbourg. Devant ses portes, la haute société du Festival y croise chaque année les visiteurs curieux et un attroupement de photographes internationaux. Avant les grandes premières, des limousines de luxe se côtoient dans la Hofstallgasse avec son revêtement « doré ».

Histoire de la construction
Les travaux pour édifier le Grand Palais des Festivals commencèrent en 1956 avec le creusement d’environ 55 000 mètres cube de conglomérats de la paroi rocheuse du Mönchsberg en vue de créer la place pour la scène imposante. Dans les années vingt, Clemens Holzmeister s’était déjà fait un nom comme architecte du Petit Palais des Festivals. Pour ce bâtiment conçu spécialement comme Palais des Festivals, la façade originale des écuries de la Cour put être presque entièrement conservée. Les anciennes écuries furent réaménagées en foyer pour les entractes. Une mosaïque disposée dans le sol avec des têtes de chevaux rappelle son usage original. Avec ses 100 mètres de largeur, le Grand Palais des Festivals est sans conteste un des plus grands du monde. Il fut inauguré le 26 juillet 1960 avec le « Chevalier à la rose » de Richard Strauss sous la direction d’Herbert von Karajan.

Une maison pour les adeptes de l’art
A l’intérieur du Grand Palais des Festivals se trouvent de nombreux chefs d’oeuvre comme les sculptures « Théâtre » et « Musique » de Wander Bertoni en marbre de Carrare, quatre grandes croix sur le thème « Dreams with the Wrong Solutions » de Robert Longo (Bleu « Pression sur le ciel », Rouge « Prières de feu », Or « Lamentations en public » et Noir « Chants de soumission »), des sculptures en céramique d’Arno Lehmann, la « frise de 12 tonnes » de Rudolf Hoflehner en hommage à Anton von Webern, des peintures murales de Wolfgang Hutter et Rudolf Plattner.
Herbert von Karajan Pour le monde entier, le nom d’Herbert von Karajan est inséparable de Salzbourg. Pendant des décennies, le chef d’orchestre, né en 1908 à Salzbourg, a modelé et dominé à sa manière la vie culturelle de la ville de Mozart.

Sur les traces du chef d’orchestre

En flânant dans la ville de Salzbourg, on rencontre à tous les coins de rue des traces de la création et de l’activité du célèbre chef d’orchestre. Au cœur de la vieille ville de Salzbourg près du Makartsteg, une statue en bronze de grandeur nature, située dans le petit jardin de la Raiffeisenbank, évoque le souvenir d’Herbert von Karajan. Une plaque commémorative apposée sur le bâtiment indique que Karajan est né dans cette maison le 15 avril 1908. Depuis lors, la ville de Salzbourg a honoré son enfant célèbre en baptisant Herbert-von-Karajan-Platz l’une des places importantes du quartier du Festival. Sa tombe se trouve dans le cimetière d’Anif, une petite ville à la périphérie de Salzbourg où Herbert von Karajan habita pendant de nombreuses années. Avec le temps, la tombe est devenue un lieu de pèlerinage des fidèles de Karajan du monde entier.

Herbert von Karajan et le Festival de Salzbourg

L’ère d’Herbert von Karajan à Salzbourg commença dans les années d’après-guerre. En 1948, il dirigea pour la première fois une production d’opéra avec Orphée de Gluck. En 1956, il fut nommé directeur artistique et en 1957 il fit ses débuts de metteur en scène avec Fidelio de Beethoven.

En 1960, Herbert von Karajan inaugura le nouveau Grand Palais des Festivals avec le Chevalier à la rose de Richard Strauss et ouvrit ainsi une nouvelle époque. Bien qu’il ne fut plus le seul directeur artistique depuis l’automne 1960 et qu’il devint membre d’un Directoire depuis 1964, c’est encore lui qui tirait les fils et prenait les décisions importantes : en tant que « dernier souverain absolu », tel qu’il fut baptisé dans un éloge posthume en 1989.

En 1967, il fonda le Festival de Pâques de Salzbourg qu’il dirigea jusqu’à sa mort. Chaque année, il mit en scène une nouvelle production d’opéra avec le Philharmonique de Berlin, libéré à cette occasion par la Ville de Berlin. Il fonda en outre le Festival de la Pentecôte de Salzbourg.

L’ère de Karajan

Karajan poursuivit l’internationalisation du Festival. Si, au cours des décennies précédentes, les artistes de l’ensemble de l’opéra de Vienne tenait les rôles, Salzbourg devint alors le rendez-vous de vedettes mondiales polyglottes, se produisant en temps qu’artistes indépendants sur les grandes scènes de Milan à New York. Ceci attira de nombreux visiteurs étrangers.

Le chef d’orchestre a non seulement marqué comme aucun autre la scène musicale pendant de nombreuses années; il poursuivit aussi le développement de la documentation musicale. Au cours des dernières années de sa vie, il s’attacha avec sa curiosité et son élan à mémoriser et documenter pour le monde des chefs d’oeuvre musicaux – enregistrés en général sous sa baguette
Le film – The Sound of Music Ce film qui devint l’une des productions les plus fameuses de l’histoire du cinéma a été projeté pour la première fois dans les cinémas en 1965.
Avec Julie Andrews dans le rôle principal. 10 nominations aux Oscars et des admirateurs dans le monde entier – des Etats-Unis au Japon.

Après l’énorme succès du musical « The Sound of Music » (écrit par Rogers and Hammerstein, représenté presque 1.500 fois à Broadway, avec 6 Tony Awards et vendu comme disque à plus de 3 millions d’exemplaires), Robert Wise produisit le Film « The Sound of Music » et en assura la mise en scène.

En 1965, le film fut nominé 10 fois aux Oscars et en reçut finalement 5 (meilleur film, meilleure réalisation, meilleur son, meilleur scénario et meilleure adaptation musicale). Pour Julie Andrews qui jouait le rôle principal, ce film marqua le début d’une extraordinaire carrière internationale. Dans une interview, l’actrice indiqua que ce fut un honneur pour elle d’avoir joué dans un film qui rendit tant de gens heureux.
Le film repose sur une histoire vraie : Maria von Kutschera née à Vienne, était candidate au noviciat dans le Monastère bénédictin du Nonnberg à Salzbourg lorsqu’elle fut envoyée par l’abbesse pour servir de gouvernante au veuf baron Georg Ritter von Trapp afin de s’occuper de ses sept enfants. Peu après, Maria épouse le baron et fonde au début des années 30 une chorale familiale qui se produisit lors de nombreux concerts pendant le temps passé en Autriche.
Après l’annexion à l’Allemagne en 1938, la famille est contrainte de fuir l’Autriche, et son activité musicale devient la seule possibilité de gagner sa vie. Ceci permet finalement à la famille de s’installer aux Etats-Unis où elle achète en 1941 une ferme dans le Vermont (Stowe) qui devient avec le temps la Trapp Family Lodge. Aujourd’hui, la Trapp Family Lodge est une auberge renommée. Patrimoine culturel mondial de l’UNESCO Le 1er janvier 1997, deux sites importants d’Autriche furent inscrits dans la liste du Patrimoine culturel mondial de l’UNESCO : la Vieille Ville de Salzbourg et le château de Schönbrunn. Pour protéger les biens culturels et naturels reconnus dans le monde entier, une convention à laquelle adhérèrent 143 pays au cours des années fut conclue dans le cadre de l’UNESCO.

Cette convention relative au patrimoine mondial, ratifiée seulement en 1993 par l’Autriche, doit servir à protéger le patrimoine culturel et naturel avec l’aide de la communauté internationale de pays et à apporter une aide efficace en cas de menace. Avec le temps, des ouvrages exceptionnels, créés par la nature ou bien créés par l’homme au cours des millénaires, ont été perdus. Souvent sous les forces de la nature, mais le plus souvent du fait de l’ambition destructrice des hommes qui priva les générations futures d’une nature prospère ou d’un monument culturel unique en son genre.

La liste du patrimoine mondial compte actuellement plus de 700 sites dans 124 pays de la terre. Chaque site inscrit dans la liste reçoit ainsi une protection accrue. En effet ‘Monumenta semper sunt servanda’ – le patrimoine culturel et naturel du monde doit être conservé. Pour la ville de Salzbourg, cette nomination constitue une haute distinction et la confirmation d’une politique conséquente de conservation de la vieille ville.
La Vieille Ville de Salzbourg
Les habitants de la ville gâtés par tant de beauté ne remarquent la fascination extraordinaire de la Vieille Ville de Salzbourg – qui est devenue pour eux un cadre qu’ils traversent presque chaque jour sans le remarquer – que lorsque des visiteurs leur font remarquer la beauté impressionnante de l’endroit. Des phrases enthousiastes comme « Ce doit être un rêve de vivre dans une si belle ville! » laissent le Salzbourgeois moyen perplexe, car il doit s’avouer qu’il ne remarque que rarement cette beauté.
En vérité, la ville de Salzbourg – et particulièrement sa Vieille Ville historique – constitue l’un des plus beaux coins d’Europe, ce qui a été reconnu par la nomination au Patrimoine culturel mondial par l’UNESCO en 1997.

La Vieille Ville avec ses différents styles de construction renferment une multitude de trésors architecturaux, conservés grâce à des mesures de protection strictes. Celui qui se promène par les nombreuses petites ruelles (les plus connues étant la Getreidegasse, Judengasse, Goldgasse, Kaigasse, Linzergasse et Steingasse) rencontre sur un faible périmètre des ouvrages du Moyen Age, du Romantisme, de la Renaissance, du Baroque et les nobles maisons bourgeoises classiques de la Monarchie. On trouve à Salzbourg des traces de quasiment toutes les époques de construction.

Forteresse Hohensalzburg Bâtie en 1077 par l’archevêque Gebhard et considérablement agrandie par l’archevêque Leonhard von Keutschach (1495 – 1519), elle est le plus grand château fort en parfait état de conservation d’Europe centrale.
Les salles princières médiévales et le Musée de la Forteresse sont particulièrement dignes d’intérêt. Depuis 1892, la forteresse Hohensalzburg est facilement accessible par un funiculaire partant de la Festungsgasse.

Cet ouvrage vieux de plus de 900 ans remonte à l’époque de la Querelle des Investitures entre le pape et le roi au sujet de la collation de titres ecclésiastiques. L’archevêque Gebhart von Salzburg fidèle au pape fit alors construire (1077) les places fortes de Hohensalzburg, Hohenwerfen und Friesach sur son territoire souverain. L’agrandissement des fortifications de Gebhart fut entièrement achevé sous Konrad Ier (1160-1147).

Aux 15e et 16e siècles, pendant la confusion de ce qu’on appela la Guerre de Hongrie et les guerres paysannes dans lesquelles la province de Salzbourg fut impliquée, les archevêques se retirèrent dans la forteresse Hohensalzburg pour se mettre en sécurité. A cette époque, le bâtiment principal fut agrandi et l’arsenal et le grenier furent construits. L’archevêque Leonhard von Keutschach (1495 – 1519) agrandit la Forteresse et lui conféra sa silhouette actuelle. L’intérieur fut aussi superbement décoré. Des sculptures sur bois gothiques et des peintures décoratives ornent la Salle dorée et la Chambre dorée. 58 inscriptions et armoiries rappellent Leonhard von Keutschach. L’emblème de la Forteresse, le lion, tient la « betterave » dans ses griffes. L’une des dernières modifications importantes de la forteresse fut la construction de l’imposant bastion « Khuenburg ».

Pendant la longue histoire de la forteresse Hohensalzburg, aucun des assaillants ne réussit à la prendre.

La forteresse qui fut pendant des années une place forte et la résidence temporaire des princes-archevêques servait aussi de caserne et de prison. Le prince-archevêque Wolf Dietrich y fut emprisonné cinq ans jusqu’à sa mort en 1617 par son neveu et successeur Markus Sittikus.

Aujourd’hui, la Forteresse Hohensalzburg peut se visiter toute l’année et des artistes du monde entier s’y rencontrent pour participer au cours de l’Académie Internationale d’été.

La Cathédrale de Salzbourg

La cathédrale de Salzbourg est probablement l’édifice sacré le plus important de la ville et en même temps son centre ecclésiastique. Avec sa façade somptueuse et son imposante coupole, il constitue la construction la plus impressionnante du début du baroque au nord des Alpes. Son origine est étroitement liée à la présence et au développement de la principauté ecclésiastique. Détruite par des incendies, reconstruite et agrandie, elle témoigne de la puissance et de l’indépendance des archevêques de Salzbourg.

La première cathédrale fut construite sous l’évêque Virgile qui édifia une cathédrale au centre de l’ancien Juvavum romain. Le 24 septembre 774, la cathédrale fut consacrée aux saints Pierre et Rupert. Lorsqu’en 1167, les comtes de Plain, partisans de l’empereur Frédéric Barberousse, mirent le feu à la ville, la cathédrale fut la proie des flammes. Ce n’est que dix ans plus tard, sous l’archevêque Conrad III de Wittelsbach, que la cathédrale fut reconstruite et qu’elle devint la cathédrale romane la plus imposante au nord des Alpes, dépassant même en taille la cathédrale impériale de Spire.

400 ans plus tard, un nouvel incendie fit rage et détruisit le 11 décembre 1598 de grandes parties de la cathédrale. Ceci donna à l’archevêque Wolf Dietrich la possibilité de démolir la cathédrale endommagée et de forger des plans pour la reconstruction. Les Salzbourgeois furent extrêmement outragés par cette attitude cavalière de l’archevêque. En effet des sculptures et pierres tombales précieuses des archevêques furent non seulement détruites, mais le cimetière de la cathédrale fut labouré et les ossements des morts furent mis en décharge. L’emprisonnement et l’enfermement de Wolf Dietrich dans la forteresse Hohensalzburg par son neveu et successeur Markus Sittikus von Hohenens en raison de son conflit avec la Bavière mit fin aux projets de construction de Wolf Dietrich. Après la mort de Wolf Dietrich, l’architecte Santino Solari fut chargé par l’archevêque Markus Sittikus de reconstruire la cathédrale qui devint la première église du début du baroque au nord des Alpes. Markus Sittikus ne vécut pas assez longtemps pour assister à la consécration de la cathédrale le 25 septembre 1628 par l’archevêque Paris Lodron, au milieu du chaos créé par la guerre de Trente Ans. Grâce à la diplomatie avisée de Paris Lodron, la ville grandement fortifiée put échapper en partie aux horreurs de la guerre de Trente Ans si bien que la consécration de la cathédrale fut l’une des plus grandes et plus somptueuses fêtes jamais organisées à Salzbourg. Les guerres napoléoniennes mirent fin aux siècles de souveraineté des princes archevêques de Salzbourg. Avec la destitution du dernier prince-archevêque, Hieronymus von Colloredo, le premier Habsburg, Ferdinand III, Grand Duc de Toscane, prit le pouvoir à Salzbourg.

En 1944, la coupole et une partie du sanctuaire furent détruites par une bombe aérienne. Les rénovations nécessaires furent effectuées et la cathédrale fut inaugurée à nouveau en 1959 dans son ancienne splendeur. Les trois années marquées sur les grilles de la cathédrale rappellent les trois consécrations : « 774 », « 1628 » et « 1959 ». Devant la cathédrale se dressent quatre statues monumentales : Les apôtres Pierre et Paul avec une clé et un glaive et les saint patrons du pays Rupert et Virgile avec un tonnelet de sel et un modèle de l’église. Les deux armoiries sur le pignon renvoient aux bâtisseurs de la cathédrale Markus Sittikus et Paris Lodron.

Les objets précieux de la cathédrale sont, outre les fonts baptismaux sur lesquels Wolfgang Amadeus Mozart fut baptisé, les grandes orgues majestueuses, entourées d’anges jouant des instruments et couronné par Rupert et Virgile, ainsi que les magnifiques portails de la cathédrale de Schneider-Manzell, Mataré et Manzú. En tant qu’organiste de la cour et que maître de concert, Wolfgang Amadeus Mozart composa un grand nombre d’œuvres inoubliables de musique sacrée pour Salzbourg.

Le parvis de la cathédrale constitue en quelque sorte la cour de la cathédrale. Vers 1660, l’archevêque Guidobald Thun fit construire les arcades de la cathédrale par Giovanni Antonio Dario. Au centre de la place se dresse la colonne de la Vierge créée de 1766 à 1771 par Wolfgang et Johann Baptist Hagenauer pour l’archevêque Sigismund Graf Schrattenbach.

Janvier, Février, Novembre:
Lundi-Samedi 8h-17h, Dimanche et jour férié 13h-17h

Mars, Avril, Octobre, Décembre:
Lundi-Samedi 8h-18h, Dimanche et jour férié 13h-18h

Mai-Séptembre:
Lundi-Samedi 8h-19h, Dimanche et jour férié 13h-19h

Visites guidées gratuites sur demande.
Pas de visites pendant des messes.
Entrée gratuite.

Publié 1, juin 19, 2012 par NOUNOURS dans Uncategorized